Activité physique régulière et problèmes neurocognitifs futurs chez les adultes survivants de cancers infantiles : Un rapport de l'étude sur les survivants du cancer chez les enfants.

Résumé

OBJET

Étudier les associations longitudinales entre l'activité physique (AP) et les problèmes neurocognitifs chez les survivants adultes du cancer infantile.

MÉTHODES

Un total de 12 123 survivants de 5 ans diagnostiqués entre 1970 et 1999 (âge médian [fourchette] au moment du diagnostic, 7 [0-21] ans, temps écoulé depuis le diagnostic au départ, 16 [6-30] ans) et 720 frères et sœurs ont déclaré des problèmes d'AP et neurocognitifs. L'AP a été recueillie au début de l'étude, et les données sur l'AP et les troubles neurocognitifs ont été obtenues 7 (1-12) ans et 12 (9-14) ans plus tard. La constance de l'AP a été définie comme toute combinaison de ≥ 75 minutes d'activité vigoureuse ou 150 minutes d'activité modérée par semaine sur toutes les enquêtes. Des régressions linéaires multiples, menées séparément pour les survivants du SNC et les autres, ont identifié des associations entre la constance de l'AP et les résultats neurocognitifs (moyenne attendue, 50 ; écart-type [ET], 10). Les effets médiateurs de l'indice de masse corporelle (IMC) et des conditions de santé chroniques (CSC) ont été évalués.

RÉSULTATS

Survivors were less likely than siblings to report consistent PA (28.1% v 33.6%) and more likely to report problems in Task Efficiency (T-scores mean ± SD: siblings, 50.0 ± 0.4; CNS, 61.4 ± 0.4; non-CNS, 53.3 ± 0.3), Emotion Regulation (siblings, 51.4 ± 0.4; CNS, 54.5 ± 0.3; non-CNS 53.4 ± 0.2), and Memory (siblings, 50.8 ± 0.4; CNS, 58.9 ± 0.4; non-CNS, 53.5 ± 0.2; all P < .001). Survivors of CNS cancers (52.8 ± 0.3) also reported poorer Organization than siblings (49.9 ± 0.4; P < .001). After adjusting for age at diagnosis, age at questionnaire, emotional distress, and cancer treatment exposures, consistent PA was associated with fewer neurocognitive problems compared with consistent inactivity for both CNS and non-CNS groups (T-score differences ranging from −7.9 to −2.2) and larger neurocognitive improvements over time (−6.0 to −2.5), all P ≤ .01. BMI and severe CHCs partially mediated the PA-neurocognitive associations, but the mediation effects were small (change in β ≤ 0.4).

CONCLUSION

Les survivants adultes d'un cancer infantile qui déclarent une AP plus régulière ont moins de problèmes neurocognitifs et des améliorations plus importantes dans ces domaines plusieurs années après le traitement.