Randy Goebel, boursier Amii, a eu un impact profond sur le domaine du raisonnement juridique. En plus d'être le cofondateur du concours COLIEE (Competition on Legal Information Extraction/Entailment) - un concours qui a permis de créer une communauté de pratique en matière de traitement de l'information juridique et d'implication textuelle - Randy a également dirigé une équipe qui a conçu un système de raisonnement juridique gagnant du concours et qui est en passe de battre l'examen du barreau japonais.
La dernière contribution de Randy à ce domaine est d'avoir été nommé conseiller du Legal Innovation Data Institute (LIDI), qui vient d'être lancé, où il figure en tant que conseiller LIDI. Le xAI Lab de l'Université de l'Alberta (dont Randy est l'un des principaux chercheurs) figure également sur la liste des partenaires de recherche et développement.
Comme le rapporte Artificial Lawyer dans son récent article Le projet LIDI vise à réduire les obstacles liés aux données juridiques et à faciliter la formation au NLPce nouveau projet vise à améliorer l'accès aux données juridiques. Extrait de l'article :
"La LIDI fonctionnera comme 'un gardien des décisions publiques, mais sensibles, des cours et tribunaux et d'autres données juridiques'. En bref, elle facilitera l'accès et l'utilisation d'une vaste collection d'informations juridiques pour les avocats et les autres parties intéressées, y compris les entreprises technologiques qui ont peut-être besoin de données juridiques pour l'apprentissage automatique NLP."
Selon l'article, le fonds de données juridiques comprend la collection Compass (la source de la jurisprudence canadienne dans les bases de données juridiques vLex), la quasi-totalité des jugements publiés par 43 tribunaux canadiens, près de 200 000 notes de jurisprudence et plus de 580 000 résumés thématiques classés selon un système de 150 numéros clés.
Avec ces données, la LIDI travaillera dans les domaines suivants : protection de la vie privée, nettoyage, normalisation et enrichissement des données, développement d'applications juridiques publiques gratuites et promotion de l'accès à la justice en français.
"Il s'agit simplement d'une étape essentielle pour créer une entité dont le seul but est la collecte, la curation et la distribution de l'information juridique sous toutes ses formes", déclare Randy Goebel. "Sans cette fondation, le développement de l'infrastructure numérique pour tout le traitement de l'information juridique sera moins efficace, moins robuste et moins fiable."
Lisez l'article complet sur le site web d'Artificial Lawyer.
Auteurs
Britt Ayotte